Formação SCP reconhecida em França

[size=12pt][b]Le Sporting, club d’esthètes lisboètes [/b] [/size]

Sept joueurs portugais ont été formés dans «l’autre club» de la capitale.

Vous les connaissez, ils s’appellent Luis Figo, Cristiano Ronaldo ou Ricardo Quaresma. Technique individuelle superlative, débordements sur les côtés, moues boudeuses d’enfants gâtés, surconsommation de gel capillaire. Leur autre point commun : tous trois ont été formés au Sporting Portugal. Tout sauf un hasard. Sur les 23 Portugais convoqués par Luis Felipe Scolari pour cet Euro, sept sont issus de la pouponnière lisboète (Ronaldo, Quaresma, Simão, Nani, Moutinho, Veloso, Rui Patricio). Ce qui en fait le plus fort contingent de la Selecçao.

Otaries. Le gamin du Sporting est gâté : en ces temps de bloc équipe et d’impact physique, ici ce qui compte, c’est le talent brut. Au Sporting, c’est historique, on fabrique du cousu-pied : «Chez un jeune, on regarde, avant tout le reste, l’habileté qu’il peut avoir avec la balle. Dans le football ce qui compte c’est la vitesse avec laquelle vous pouvez faire des choses avec un ballon. La taille ou la puissance sont quantité négligeable pour un garçon de 11 ou 12 ans. Ici, personne ne va reprocher à un gamin de trop vouloir taquiner le cuir», déclare Pedro Mil-Homens, le directeur du centre de formation. De quoi expliquer que l’autre club de Lisbonne (derrière le Benfica), ne forme que des esthètes. Ou des otaries, c’est selon. De Ronaldo à Simão en passant par Nani ou Quaresma, les gars du Sporting donnent parfois l’impression de préférer réussir un dribble inédit que de gagner le match. Leur force est leur faiblesse, mais c’est à prendre ou à laisser.

L’ubiquité est l’autre exigence de Mil-Homens. «On ne doit pas se limiter à la région de Lisbonne. Si un bon jeune se trouve tout au nord du Portugal, on se doit de l’observer», appuie-t-il. João Moutinho, 21 ans, capitaine du Sporting et révélation de ce début de tournoi côté portugais, a par exemple d’abord été repéré dans une antenne de l’académie à Faro, à 200 km au sud de Lisbonne. Le club a aussi ses relais en Afrique. L’an dernier, les recruteurs du club ont ainsi coiffé au poteau Espagnols, Français et Italiens pour s’assurer les services d’un attaquant nigérien de 15 ans, Ibrahim Rabiu.

L’académie du Sporting est-elle vraiment le «meilleur centre de formation du monde», comme l’a dit un jour l’ancien sélectionneur de l’équipe d’Argentine José Pekerman ? Pas sûr. Mais la plus rentable, ça ne fait guère de doute. Le Manchester United d’Alex Ferguson a ainsi déjà lâché pour 38 millions d’euros en moins de cinq ans en s’offrant Cristiano Ronaldo et Nani. Moutinho, malgré sa jeunesse (21 ans) et ses mensurations de moineau (1,70 m, 61 kilos), est lui déjà coté à 15 millions d’euros. De telle sorte que si Ricardo - l’économiste, pas l’entraîneur - échangeait le vin portugais contre des jeunes footeux, il tiendrait une autre illustration probante pour sa théorie sur les avantages comparatifs.

Lagons. Avec l’argent des transferts, les dirigeants du Sporting ont inauguré en juin 2002, sur la rive du Tage, face au cœur de Lisbonne, un nouveau centre de formation flambant neuf de 500 000 mètres carrés, entre lagons artificiels et oliviers parfaitement entretenus. Coût de fonctionnement de cette folie au confort 5 étoiles, où résident 250 apprentis footballeurs: deux millions d’euros annuels. 365 jours par an, l’Europe entière s’y presse. Alex Ferguson lui-même, qui avait conclu un accord de partenariat avec le SCP peu de temps avant le transfert de Ronaldo, y envoie régulièrement les équipes de jeunes de Manchester United se frotter à leurs homologues lisboètes. La majeure partie du temps, les Britons ramassent une branlée. En septembre dernier, ses moins de 17 ans étaient par exemple revenus avec un méchant 4-1 tamponné à leur passeport. Un score inimaginable chez les pros.

C’est le paradoxe du football moderne : terreur chez les petiots, le Sporting est une puissance moyenne chez les grands. Le Portugal, c’est le tiers-monde du foot mondialisé (au même titre que le Brésil, la France ou les Pays-Bas). Dans un football sans arrêt Bosman, l’entraîneur Paulo Bento disposerait peut-être de trois ou quatre ans pour amener sa marmaille au sommet de la Ligue des Champions. Bon. Mais dans le même temps, le Portugal fait partie des favoris confirmés de l’Euro. Au même titre que les Pays-Bas et leur Ajax qui ne passe plus un tour de C1 alors que les Terry, Lampard et Rooney se biturent à Ibiza. La mondialisation du ballon a au moins cela de réjouissant : l’Euro, ou la revanche du tiers-monde.

http://www.liberation.fr/actualite/sports/eurofootball/groupea/331216.FR.php

começa e acaba muito mal este artigo!!!

“l’autre” e “tiers monde” são palavras que não podem estar conotadas com o nosso Sporting!

Quem é que resume ± isso para Les bois a olhar para um palácio como eu? ::slight_smile:

Corrijam-me se estiver errado, mas o Miguel n fez a sua formação no SCP? Se assim foi, são 8 e n 7 os jogadores formados em Alvalade.

Sim, esteve na formação do Sporting desde os infantis até aos juvenis. Nos juniores foi para o Estrela da Amadora.

Então são 8 :wink:

Gosto muito desta parte do artigo:
“C’est le paradoxe du football moderne : terreur chez les petiots, le Sporting est une puissance moyenne chez les grands. Le Portugal, c’est le tiers-monde du foot mondialisé (au même titre que le Brésil, la France ou les Pays-Bas). Dans un football sans arrêt Bosman, l’entraîneur Paulo Bento disposerait peut-être de trois ou quatre ans pour amener sa marmaille au sommet de la Ligue des Champions.”

Traduzido em portugês da mais ou menos o seguinte:
“Trata-se de o paradoxo do futebol moderno: monstro nos escaloes de formaçao, o Sporting é uma potencia media nos seniores. Portugal tornou-se no terceiro mundo do futebol mondializado (tal como o Brazil, a França ou a Holanda). Num mundo do futebol sem a lei Bosman, o treinador Paulo Bento poderia levar ao cabo de 3 ou 4 anos os seus putos ao cimo da Liga dos campeoes.”

PS: este artigo é tirado de um dos jornais com mais vendas em França, o principal de esquerda: “Liberation”. Muita gente deve ter ficado assim a conhecer o SCP.